Résumé :
La vingtaine, Milyia est une
étudiante comme les autres, un brin espiègle profitant de chaque instant auprès
de sa meilleure amie Karys, et de sa grand-mère, Iris.
Pourtant, la jeune femme cache de
profondes fêlures au fond de son cœur.
Suite au décès de sa mère, elle
s’astreint à rester sur une voie qui n’est pas la sienne.
Jusque-là Milyia n’a éprouvé
aucune difficulté à suivre son chemin, mais deux rencontres inattendues vont
faire voler en éclats toutes ses certitudes et l’obliger, malgré elle, à sortir
de sa zone de confort.
Si l’une la pousse à ressentir de
nouveau, l’autre risque de lui faire briser la seule promesse qu’elle s’est
faite : ne jamais tomber amoureuse.
Tous les risques valent-ils le
coup d’être pris ? Jusqu’où sera-t-elle prête à aller ?
Mon avis :
Je suis mitigée sur ma lecture.
Ne vous trompez pas, j’ai aimé ce
que j’ai lu. Isla a réussi à mélanger le rire, la joie, la tristesse, la colère
et toutes les autres palettes de sentiments dans ce pavé (oui, avec le nombre
de pages qu’il fait, je peux bien dire pavé) ; rien ne manque et j’en suis
impressionnée.
Pourtant, il me manque ce je ne
sais quoi pour en faire un coup de cœur. Ce petit détail qui aurait fait
palpiter mon petit cœur de pierre. Parce que c’est ça qui me rend mitigée, ce
manque de coup de cœur.
J’aurais pu dire manque d’action,
mais ce serait mensonge, parce que l’action est au rendez-vous, tout du long
même, mais je crois que j’aurais plus apprécié ma lecture si je n’avais pas lu
ce putain de résumé !
Je sais, un résumé est fait pour
nous aider à choisir un livre, pour nous aiguiller sur son contenu, pour nous
allécher. Oui, mais voilà ! Dans ce résumé est dit : « … mais
deux rencontres inattendues… » Et je les ai attendue ces DEUX rencontres,
longtemps, parce que je suis une grande impatiente.
Mais comme ma tante a eu la
gentillesse de me le faire remarquer : « En même temps, quelle
idée de lire le résumé ? C’est de ta faute ! Tu n’aurais pas dû. Tu
ne peux que t’en prendre à toi-même ; ça te servira de leçon. ». Je
ne peux donc que m’en prendre à moi-même et arrêter de lire les résumés, je
n’aurais plus cette impatience dans mes lectures.
Faut dire que presque mille
pages, y a de quoi faire, y a de quoi nous apprendre la patience.
Et Isla a pris le temps de nous
faire entrer dans ce monde de tendresse, de passion, d’amour, mais aussi de
noirceur, de peur, de pleurs. Tous sont touchants, attendrissants, parfois
amusants, parfois tête à claque… bref, il y a cette dose parfaite de tout à
longueur de temps et pas une longueur dans le livre. On aurait pu le croire
avec autant de pages, mais je ne me suis pas ennuyée une seule fois.
Je pourrais bien sûr parler de
tous les personnages, de tous ces êtres qui font le livre, vous parler de leur
histoire, mais une en particulier retient mon attention et mon cœur de pierre
par la même occasion : Iris, la grand-mère. Je veux la même !!! Elle
est généreuse, attentionnée, toujours à l’écoute, elle gronde quand quelque
chose ne lui plait pas, et je la vénérerais jusqu’à ma mort.
Et à force de ne penser qu’à
cette grand-mère que tout le monde devrait avoir dans sa vie, j’en oublie le
tout premier truc qui m’a marquée et qui m’a fait rire : les références
cinématographiques. Mon Dieu que j’ai aimé, surkiffé, toutes ces références.
C’est ça, si je ne devais retenir
que deux trucs de tout le livre, ce sont Iris et les références, pardon Isla.
Ah non, j’oublie les fantastiques
réparties de Milyia. Elles aussi ont su toucher mon petit cœur.
Mais promis, Milyia, Karys, Adam,
Soen, Caleb, et tous les autres valent aussi le coup d’œil.
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